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La France fait part de son opposition à une offensive israélienne sur Rafah

La France a fait état de "sa ferme opposition à une offensive israélienne sur Rafah", au cours d'un point presse organisé lundi par le Quai d'Orsay.

17:05 - 7/05/2024 Salı
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La fumée émane des frappes israéliennes sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 7 mai 2024.
La fumée émane des frappes israéliennes sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 7 mai 2024.
Interrogée sur "
l'annonce d'Israël d'encourager les personnes présentes dans l'est de la ville de Rafah à rejoindre des zones humanitaires",
la diplomatie française a souligné que plus d'1,3 million de personnes s'y sont réfugiées "
dans une situation de très grande détresse".

Réitérant la position de Paris qui estime que "
la libération des otages doit intervenir immédiatement et un cessez le feu durable doit permettre la protection dont les populations civiles ont besoin",
le ministère des Affaires étrangères poursuit:

La France rappelle, par ailleurs, que le déplacement forcé d'une population civile constitue un crime de guerre au sens du droit international.

Ces déclarations du Quai d'Orsay interviennent alors que dimanche, l'Élysée indiquait dans un communiqué de presse que le président Emmanuel Macron s'était entretenu au téléphone avec Benyamin Netanyahu et lui avait réitéré
"sa plus ferme opposition à une offensive israélienne sur Rafah et l'urgence absolue qu'il y a de garantir une entrée massive d'aide humanitaire par tous les points d'accès à la bande de Gaza".

Depuis le 7 octobre, l'offensive israélienne menée sur la bande de Gaza a tué près de 35 000 Palestiniens, dont la plupart sont des femmes et des enfants.


Près de sept mois après le début de la guerre israélienne, de vastes agglomérations de Gaza sont désormais en ruine, contraignant 85 % de la population de l'enclave au déplacement interne, sur fond d'état de siège paralysant l'entrée de nourriture, d'eau potable et de médicaments, selon l'ONU.


Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice, qui a stipulé dans sa décision rendue en janvier dernier qu'il était “plausible“ qu'Israël est en train de commettre un génocide à Gaza et a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin à de tels actes et de prendre des mesures pour garantir l'arrivée de l'aide humanitaire aux civils.


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