La directive a déjà obtenu le feu vert du Parlement européen en avril. Cette adoption formelle par le Conseil de l'UE (représentant les Vingt-Sept) est l'ultime étape législative.
La directive prévoit des circonstances aggravantes - par exemple quand la victime est un enfant, ou une conjointe ou ex-conjointe -, qui entraînent des peines plus lourdes.
Elle vise aussi à faciliter le signalement des violences auprès des autorités compétentes.
Le texte a fait l'objet d'intenses discussions pendant des mois, en particulier sur la question de la définition juridique du viol, qui diffère selon les pays de l'UE.
Mais une douzaine d'États membres, notamment la France, l'Allemagne et la Hongrie, étaient opposés à l'inclusion du viol dans la législation, estimant que l'UE n'a pas de compétence en la matière et que le texte risquait d'être retoqué par la justice européenne en cas de recours.
Les pays membres auront trois ans pour transposer la directive dans leur législation nationale.